«La raison d’être des odeurs est de nous faire sentir ce qu’il y a au delà du visible et des apparences.»
-- Gilles Fournil

Les molécules aromatiques ont un pouvoir qu’aucune autre substance ne peut égaler, car elle parviennent directement à notre cerveau *émotionnel* (limbique =archaïque siège de nos instincts/émotions/motivation et mémoire) sans passer par le cerveau rationnel (néo-cortex = le mental qui trie).

Elles abolissent toutes les frontières rationnelles de temps et font ressurgir tout un monde d’images/souvenirs/ émotions enfoui au fond de notre mémoire. Elles ont donc un impact *psycho-sensoriel* puissant. L’odorat est un outil de perception de soi, de notre mode de fonctionnement, de nos besoins et désirs profonds, souvent inconscients et souvent délaissée car difficile à appréhender.

Le parfum a été pendant très longtemps la manifestation du divin sur terre, un lien entre l’homme et les dieux.

Dans notre langage, il y a  très peu de mots pour décrire une senteur. Les substances odoriférantes ont toujours eu  pour but d’aiguiser les sens des humains, de modifier leurs perceptions et de les amener vers un état de conscience éclairée.

L’odeur nous permet d’entrer en contact avec la subtilité de notre être, de créer un pont vers notre âme, vers une réalité qui dépasse notre existence individuelle, une dimension plus universelle et sacrée.

L’odorat fait partie des sens intérieurs qui nous aident à franchir la barrière du monde et de la matière dense.

«Le syndrome de Proust»

La mémorisation des odeurs dépend de notre vécu et leur stockage se fait en association avec des images, des sons, … La mémoire olfactive est liée à l’affect mais ne possède pas d’association sémantique objet/mot. Les psychologues appellent ce phénomène « le syndrome de Proust ».

L’odorat est le seul sens qui fait en 1 er le trajet de l’émotion (j’aime/ j’aime pas) puis va vers  la reconnaissance (c’est l’odeur de… lavande) l’odeur ne passe pas par le diencéphale (schématiquement : le mental qui trie).

En effet, c’est l’odeur de la madeleine trempée dans du thé ou de l’infusion de tilleul de Proust qui provoque un changement d’humeur immédiat.

L’odorat est attirant et fait peur à la fois, c’est le sens le plus délaissé dans notre société qui privilégie le visuel, la raison et le mental.

L’odorat est un sens très primitif, relié au vivant. Il servait à nous avertir du danger comme pour les animaux. D’où sa connotation animale, négative, primaire.

 

Infos pratiques

Durée : 1 à 2h / séance

Tarif : CHF 120.-

Lieu : Rte du Col des Planches 103 - 1927 Chemin (au-dessus de Martigny)  ou  déplacement sur demande

Contact pour inscription : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou +41(0)79 771 41 03